En 2008 vous avez vécu une expérience très inhabituelle. Dans l'émission de télé allemande “Wetten, dass…” (“vous voulez parier ? ”), animé par Thomas Gottschalk, vous vous êtes heurté à un "constructeur", un alpiniste urbain. René Gabris a escaladé l'extérieur d'un gratte-ciel alors que vous montiez les escaliers à l'intérieur. A la fin, votre adversaire vous a battu de 3 secondes et vous avez dû faire face à la défaite devant un public de millions de personnes...
Ce fut ma plus belle défaite et une une expérience passionnante. D'une part, c'était l'un des défis les plus élaborés que l'émission n'ait jamais organisé. Mon adversaire a reçu plus de 56 % des votes des téléspectateurs pour le meilleur pari de l'émission, ce qui montre bien le concours que nous avons offert au public. Et après tout, "Wetten, dass..." n'était pas une émission sportive, mais une émission de variétés, et Thomas Gottschalk est une légende en Allemagne. Donc, au bout du compte, gagner n'était pas l'aspect le plus important de l'expérience pour moi. Personnellement, cela a été plus important lorsque j'ai gagné une course à Singapour la semaine suivante. L'émission de télévision était tout simplement très amusante.
Et quand ferez-vous votre première course d'escalier à l'envers ?
(Rires) Je cherche toujours désespérément un entraîneur et je règle les problèmes à ma manière. Blague à part, la course à reculons n'est même pas anatomiquement possible ! Pas à un niveau compétitif, du moins. Il faudrait se tenir sur la pointe du pied tout en levant le talon vers l'étape suivante. Ce serait un suicide à grande vitesse.