Une étude en ligne représentative menée par GfK Switzerland AG, sur demande de l’entreprise technologique et fabricant de pneus premium Continental, a révélé qu’en hiver, quasiment chaque automobiliste en Suisse est perturbé par certaines situations quotidiennes du trafic routier. Les autres usagers représentent le premier facteur de perturbation mentionné: pour 82 % des personnes interrogées, les piétons portant des habits sombres sont un vrai défi sur la route. Viennent ensuite, pour 81 % des personnes interrogées, les cyclistes trop peu éclairés ou utilisant un mauvais éclairage. Autres facteurs problématiques de l’hiver mentionnés dans l’enquête: les automobilistes circulant en sens inverse avec des feux éblouissants, une chaussée glissante et des conditions météorologiques changeantes. Pour surmonter ces difficultés, 98 % des automobilistes interrogés adaptent leur conduite pendant la saison d’hiver en anticipant encore plus les situations. 92 % des personnes interrogées respectent une plus grande distance de sécurité avec le véhicule de devant, tandis que 85 % conduisent plus lentement. En revanche, moins de la moitié des sondés vérifient régulièrement la pression des pneus (41 %) et leur usure (37 %) pour plus de sécurité sur les routes.
Pour cette enquête, 1001 personnes âgées de 18 à 74 ans, de Suisse alémanique et Suisse romande, ont été interrogées entre le 15 et le 20 octobre 2020. Outre sur les facteurs rendant la conduite difficile en hiver, elles ont également été questionnées sur les mesures à mettre en place pour accroître la sécurité. Cette partie de l’enquête a montré qu’à part une conduite adaptée, un nettoyage régulier du pare-brise était la mesure la plus couramment adoptée. Beat Möschler, expert en pneumatiques chez Continental, est surpris des résultats de cette étude: «Les automobilistes doivent, bien évidemment, adapter leur conduite pour pouvoir composer avec les complications des routes hivernales. Et l’étude montre qu’une écrasante majorité d’automobilistes le fait. Par contre, il est inquiétant que seuls 41 % d’entre eux aient conscience de l’importance de la pression des pneus et que seuls 37 % vérifient régulièrement leur usure. Si la pression des pneumatiques n’est pas suffisante, la conduite s’en trouve altérée et la performance kilométrique réduite. Enfin, des profils de pneus moins profonds altèrent la traction sur chaussée mouillée ou enneigée.»